ANALYSE. Velázquez (1599-1660) est un arbre. Ses racines plongent dans le terreau fertile d’une Renaissance italienne finissante et d’un maître, Francisco Pacheco. En 1632 une fleur éclot de ses branches : La Crucifixion, aujourd’hui au Prado.
Quatre siècles plus tard, un coup de foudre pictural a électrisé l’historien Thierry Lentz qui s’est lancé, autour de cette toile, dans une promenade historique jalonnée d’anecdotes. Au milieu du XVIIe siècle, la puissante Contre-Réforme souffle fort sur la production artistique européenne et pousse celui qui devient (dans le livre) « notre peintre » à représenter le Christ isolé, au centre du fond noir lui insufflant une sérénité céleste. Chaque élément (la barbe, le corps, les clous, la couronne et bien sûr la croix) est rigoureusement passé à la loupe commune de l’histoire et de la théologie. Hors des normes velasqueziennes, cette crucifixion a su capter l’instant imperceptible du trépas, et l’attention d’un narrateur passionné, donc passionnant.
Thierry Lentz, Une Passion. Promenades autour de La Crucifixion de Velázquez, Perrin, 196 p., 17 €.
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Thierry Lentz - Une Passion. Promenades autour de La Crucifixion de Velázquez
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°637 du 1 juillet 2011, avec le titre suivant : Thierry Lentz - <em>Une Passion. Promenades autour de La Crucifixion de Velázquez</em>