Homme politique sans réussite, journaliste, co-fondateur de La Tribune Française, auteur d’essais historiques, Théodore Duret est passé à la postérité pour son engagement auprès des artistes de son temps.
Le recueil d’articles présenté sous le titre Critique d’avant-garde reflète sa passion pour les impressionnistes. Passion d’un amateur auquel il arrive de collectionner, et non passion raisonnée d’un théoricien. Comme le souligne Denys Riout dans sa préface, Duret laisse parler son instinct et ses intuitions, sans tenter de formaliser outre mesure les innovations de ses contemporains. Le ton volontiers militant qu’il adopte, sans trop d’emphase pourtant, est l’un des traits les plus symptomatiques de ses écrits et témoigne à nouveau de l’âpreté des débats artistiques à la fin du siècle dernier.
Théodore Duret, Critique d’avant-garde, préface de Denys Riout, éditions de l’École nationale supérieure des beaux-arts, 164 p., 110 F. ISBN 2-84056-056-9.
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Théodore Duret, la peinture en soi
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°64 du 8 juillet 1998, avec le titre suivant : La peinture en soi