« Qu’est-ce que c’est que cette sale blague ?! Il pleut à Tanger ? ». En pleine nuit, réveillé par le tonnerre, Henri Matisse saute du lit.
La veille, 29 janvier 1912, il a débarqué avec son épouse Amélie pour marcher sur les traces de Delacroix. Il a hâte de se mettre au travail. Ce déluge le plonge dans un désarroi d’autant plus intense que son épouse rentre à Paris. À défaut de peindre les chatoyantes couleurs du Maroc, il cherche un modèle pour travailler en intérieur. C’est alors qu’il rencontre Zorah, une belle et mystérieuse Shéhérazade… À partir de deux voyages du peintre dans la ville marocaine et des tableaux de Zorah, Fabien Grolleau et Abdel de Bruxelles imaginent cette rencontre à la fois joyeuse et mélancolique aussi bien que les tourments du peintre. Ce faisant, ils donnent vie avec légèreté à ce modèle qui, pour nous, était « juste » une peinture… Au fil des pages, le rêve et l’imagination se mêlent au réel. À nous de savoir « lire entre les lignes des histoires », nous murmure Zorah, comme surgie des tableaux de Matisse.
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Tanger sous la pluie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°753 du 1 avril 2022, avec le titre suivant : Tanger sous la pluie