Dans la préface de Tokyo graffiti, ouvrage de 2018 dont la traduction française vient de paraître, son auteur, Lord K2, énonce d’abord l’évidence : « Le street art ne se rencontre pas par hasard dans la capitale démesurée du Japon.
» Sévère à l’égard du graffiti et autres interventions illégales dans l’espace public, la législation japonaise et le contexte culturel très respectueux des traditions ont en effet de quoi dissuader plus d’un artiste urbain. À force d’arpenter ses interstices et moindres recoins, l’artiste et photographe anglais a pourtant fini par y débusquer diverses expressions murales. Tokyo Graffiti passe ainsi en revue la floraison des stickers, tags, graffitis, pochoirs et fresques murales visibles dans certains quartiers branchés comme Shibuya ou Harajuku, le tout via une succession de photographies en couleur et en noir et blanc où alternent vues urbaines des œuvres en contexte et portraits d’artistes. Pourtant, l’ouvrage donne moins à voir la scène locale qu’elle ne campe Tokyo en destination phare d’une poignée de street-artistes globalisés, parmi lesquels Invader, Case Maclaim, Stephen Powers ou Nick Walker.
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Sur les murs de Tokyo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°771 du 1 janvier 2024, avec le titre suivant : Sur les murs de Tokyo