Rien ne prédisposait cet Hollandais d’origine modeste à devenir un citoyen britannique des plus respectés grâce à ses toiles inclassables.
Peintre de portraits et de paysages classiques, Sir Lawrence fait la découverte de l’antique lors d’un voyage à Naples et Pompéi. Dès lors, il se plait à réaliser des scènes de genre à caractère historique mettant en scène les plaisirs oisifs de l’Italie antique.
Il n’est pas question ici d’exalter une grandeur impériale, ni d’illustrer des textes de Cicéron ou Virgile mais de dépeindre le quotidien d’une société épicurienne.
Les amants pavoisent, les notables festoient à l’ombre des tentures pourpres, alanguis sur des terrasses de marbre blanc. Indolence, magnificence et décadence alternent au gré des pages de cette monographie.
Nombre d’historiens de l’art se sont essayés à une interprétation plus intellectuelle des toiles d’Alma Tadema, sans y parvenir vraiment. Sir Lawrence a certainement brouillé les pistes derrière cette apparente frivolité de la représentation mais qu’importe, la magie de l’antique opère et tout n’y est qu’hédonisme.
RJ Barrow, Lawrence Alma-Tadema, Phaidon, 2006, 208 p., 57 €.
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Sir Lawrence Alma Tadema, le « Victorien en toge »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°581 du 1 juin 2006, avec le titre suivant : Sir Lawrence Alma Tadema, le « Victorien en toge »