PEINTURE. Derrière un titre à la première lecture « cucul la praline » se dissimule une passionnante étude sur la représentation de l’enfant dans la peinture. Accouchée par deux historiens de l’art et un conservateur du Louvre, L’Enfant dans la peinture brosse l’histoire des « portraits » de bambins depuis les peintres du trecento aux grandes compositions photographiques de Jeff Wall. Des représentations du Christ nourrisson à l’enfant-œuf de Klee, le livre, tout en dressant un inventaire des chefs-d’œuvre de la peinture sur le sujet, montre combien la conception de l’enfance a évolué dans nos sociétés occidentales à travers les âges. À la fin du Moyen Âge, « l’infans est celui qui ne parle pas […]. Il est celui qui ne doit pas avoir la parole », rappelle Nadeije Laneyrie-Dagen. Ce qui ne l’empêche pas d’en dire beaucoup sous le pinceau des peintres.
Sébastien Allard, Nadeije Laneyrie-Dagen, Emmanuel Pernoud, L’Enfant dans la peinture, Citadelles & Mazenod, 432 p., 184 €.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Sébastien Allard, Nadeije Laneyrie-Dagen, Emmanuel Pernoud, « L’Enfant dans la peinture »
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°641 du 1 décembre 2011, avec le titre suivant : Sébastien Allard, Nadeije Laneyrie-Dagen, Emmanuel Pernoud, « L’Enfant dans la peinture »