Beau livre - À l’aube du XVIIIe siècle, un dénommé Samuel Fallours, soldat amstellodamois embarqué pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, fait circuler en Europe une série de planches en couleurs recensant les poissons et crustacés de l’île d’Amboine.
Ces poissons tropicaux, jure le voyageur, « ont été par [lui] dessinés et peints d’après nature ». Curiosités ichtyologiques, ces albums n’ont pourtant rien (ou si peu) de naturel, comme cette « femme de mer », que les poètes appellent sirène, que le peintre affirme avoir gardée dans sa maison. Un très bel hommage à l’imaginaire dont la magie, trois siècles plus tard, opère encore.
Samuel Fallours, Poisson tropicaux des Indes orientales, Taschen, 104 p., 49 euros
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Samuel Fallours, Poisson tropicaux des Indes orientales
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°628 du 1 octobre 2010, avec le titre suivant : Samuel Fallours, <em>Poisson tropicaux des Indes orientales</em>