Catalogue. Le catalogue de « Sainte Russie » au Louvre est la 312e pièce de l’exposition : un pur chef-d’œuvre.
Les longues notices sont un modèle du genre. Rédigées par les conservateurs russes et traduites dans un très bon français (ce qui est rare), elles combinent érudition et narration. Les traditionnels essais et rappels historiques qui entrelardent les notices, souvent écrits par des chercheurs français, replacent l’art russe dans un contexte historique chaotique et méconnu par la plupart d’entre nous.
L’histoire de la Rous’, de la conversion de Vladimir à l’orthodoxie en 988 à Pierre le Grand (1672-1725) qui ouvre son pays vers l’Europe occidentale, est une suite de guerres, d’invasions mongoles et de conquêtes. La tradition byzantine traverse toutes les formes d’expression artistique, même si les auteurs tentent de relever d’autres influences. L’ouvrage déborde du cadre de l’exposition pour aborder l’architecture ou la vie monastique. Et cette somme de 740 pages pour 700 ans d’art et d’histoire russe ne coûte que 49 €, grâce aux mécènes qui tiennent à la réussite de l’événement phare de l’année France-Russie.
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Sainte Russie, l’art russe des origines à Pierre le Grand
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°624 du 1 mai 2010, avec le titre suivant : <i>Sainte Russie, l’art russe des origines à Pierre le Grand</i>