Héritier de la pensée de Wölfflin, l’historien allemand Richard Krautheimer a laissé sur Rome une somme colossale de recherches.
Son ouvrage Rome, portrait d’une ville, publié à Londres en 1980, évoque l’histoire de la capitale depuis sa conquête par Constantin en 312 jusqu’au transfert de la papauté en Avignon en 1309.
« Retracer un millénaire de l’histoire de Rome, à travers ses monuments et les transformations de la topographie urbaine, plutôt que l’histoire de ses monuments », telle est l’ambition de l’œuvre de Krautheimer, spécialiste inégalé de l’histoire de l’urbanisme romain. Plus qu’une histoire de l’art romain paléochrétien et médiéval, ce livre propose en effet une synthèse brillante des transformations physionomiques de la ville, en observant l’urbanisme et l’architecture à la lumière de l’histoire politique, économique et sociale. L’information riche et claire, l’approche intelligente et incisive, font de ce volume une référence incontournable pour la connaissance et l’étude de l’histoire romaine.
Richard Krautheimer, Rome, portrait d’une ville, 312-1308, traduit de l’anglais par Françoise Monfrin, Librairie générale française, éd. Le Livre de Poche, 910 p., 210 ill., 90 F, ISBN 2-253-90562-3.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Rome, portrait d’une ville
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Rome, portrait d’une ville