Livre de poche.
« Modern Style », « Jugendstil » ou encore « style nouille » ou « style métro » pour ses opposants, les expressions ne manquent pas pour définir l’Art nouveau, ce courant artistique né simultanément dans toute l’Europe à la fin du XIXe et au début du XXe en réponse à l’emprise des grands styles classiques qui connaissent à cette époque un « revival » sans précédent.
À partir d’analyses de nombreuses œuvres, d’anecdotes, de critiques d’art, mais aussi de récits littéraires, l’historien Roger-Henri Guerrand, disparu en 2006, présente une histoire et une géographie de ce mouvement qui en adoptant le culte de la ligne, en mettant l’accent sur l’ornement et le modèle végétal, en renversant le canon féminin et en exploitant à la fois les matériaux modernes comme le fer ou le ciment et les supports traditionnels tels que le verre ou la marqueterie de bois révolutionna la création artistique aussi bien en peinture, en architecture qu’en mobilier ou joaillerie et cela à travers la présentation de ses plus illustres représentants – Gallé, Horta, Guimard, Lalique, Mucha, Gaudí – comme de ses détracteurs.
Roger-Henri Guerrand, L’art nouveau en Europe, Librairie Académique Perrin, collection Tempus, 264 p., 8,50 e.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Roger-Henri Guerrand, L’art nouveau en Europe
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°627 du 1 septembre 2010, avec le titre suivant : Roger-Henri Guerrand, <i>L’art nouveau en Europe</i>