Le début du film laisse craindre le pire : un homme grimé et déguisé en Bourgeois de Calais erre dans la forêt, une nuit d’orage... Malgré d’autres petits effets ou reconstitutions qui frôlent parfois le ridicule, la suite finit par captiver. Alain Fleischer laisse de côté toute préoccupation d’ordre biographique – l’un des bonus y est consacré – pour se plonger corps et âme dans l’œuvre d’Auguste Rodin. Au plus près des corps jaillis de la matière, sublimant les détails, le cinéaste – qui est aussi écrivain et photographe – offre une relation privilégiée avec cet œuvre monumental voué à la figure humaine. Parmi les belles idées de ce film, une rencontre avec l’écrivain et chorégraphe Daniel Dobbels ouvre un intéressant chapitre sur l’influence du sculpteur sur l’art du mime et la danse contemporaine. Une approche inédite et un regard aussi personnel que pertinent sur Rodin.
Alain Fleischer, Le Roi Rodin, Artline films, 122”‚min, 25,76”‚€.
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Rodin selon Fleischer
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°577 du 1 février 2006, avec le titre suivant : Rodin selon Fleischer