Ce documentaire didactique retrace le parcours entre les États-Unis et l’Europe de Lyonel Feininger (1871-1956), encore peu connu dans l’Hexagone.
Malgré une carrière prolixe – il fut tour à tour dessinateur, peintre, graveur et photographe – la France ne lui a consacré qu’une seule exposition marquante, en 2015, au Havre. Né dans une famille de musiciens d’origine allemande, le jeune Américain quitte New York à 16 ans pour étudier l’art à Hambourg puis Berlin. Exerçant d’abord comme caricaturiste pendant une quinzaine d’années, il commence véritablement sa carrière de peintre à Paris, en 1906. Walter Gropius, séduit par ses gravures sur bois, l’invite à enseigner au Bauhaus, période durant laquelle il se met à la photographie. Sa peinture se nourrit du cubisme, de l’approche coloriste de Delaunay puis de l’expressionnisme allemand. Artiste du paysage, il multiplie les « notes de nature » retravaillées à l’atelier. Ses littoraux de la mer Baltique sont à la limite de l’abstraction, ses paysages urbains de la Thuringe, riches en lignes brisées et en effets de prismes. D’origine juive, classé comme peintre dégénéré par les nazis, Feininger retournera définitivement aux États-Unis en 1937 où il s’éteindra vingt ans plus tard.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Retour sur Feininger
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°774 du 1 avril 2024, avec le titre suivant : Retour sur Feininger