ART MODERNE. Héritier d’un galeriste parisien, lui-même marchand d’art reconnu à New York et Paris, René Gimpel est l’une des figures incontournables de l’art du début du XXe siècle.
Grand admirateur et collectionneur de maîtres anciens comme Rembrandt ou Chardin, il soutient aussi les artistes de son temps. De 1918 à 1939, il consigne dans des carnets ses rencontres tant artistiques que professionnelles. D’abord publié en 1963, le Journal d’un collectionneur esquisse, avec une plume acérée, mi-amusée mi-acerbe, le portrait d’un monde artistique en pleine effervescence. On y croise au fil des pages Monet, Matisse, Mary Cassatt, Marie Laurencin, Rockefeller, Frick, John Pierpont Morgan.
Loin de n’être qu’une compilation de chroniques mondaines, ce Journal d’un collectionneur montre aussi, en toile de fond, les affres d’une société en proie à diverses crises débouchant en Europe sur la guerre. Entré en résistance dès le début de la Seconde Guerre mondiale, René Gimpel sera emprisonné par les autorités de Vichy, relâché en 1942 puis à nouveau arrêté et déporté au camp de concentration de Neuengamme où il mourra.
Editions Hermann, 752 p., 35,5 e.
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René Gimpel, une vie pour l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°648 du 1 juillet 2012, avec le titre suivant : René Gimpel, une vie pour l’art