Picasso, Miró, Balthus, Jeff Koons, Rothko. La collection de cinq DVD Les Grands Peintres précurseurs, aux Éditions Montparnasse (déjà éditeurs de la collection Palettes), est à l’image des artistes qu’elle rassemble : bigarrée. Seul dénominateur (presque) commun : l’intimité. À commencer par celle du Picasso érotique. Sans doute le sujet est-il un marronnier de l’histoire de l’art, mais il est ici adroitement abordé par des spécialistes, dont Jean Clair. Disons-le clairement, on prend plaisir à revoir les dessins de prostituées du maître.
Avec Miró, l’homme qui a renversé la peinture, il est davantage question de la trajectoire du Catalan. L’intimité est à chercher dans les écrits touchants de l’artiste qui émaillent le film. Balthus intime et Jeff Koons, un homme de confiance sortent plus encore du lot. Dans l’un, on y voit un Balthus âgé, prisonnier de son fauteuil, se souvenir de la villa Médicis, d’Antonin Artaud (son « double »), de la drôlerie de Dalí… Dans l’autre, on y découvre un Jeff Koons attendrissant, revenant sur sa relation avec la Cicciolina et l’enlèvement de son fils. Moins inattendu, Rothko, un humaniste abstrait ne convainc guère. Son mérite ? Mettre davantage en valeur les quatre autres films.
Collection de 5 DVD, Picasso, Miró, Balthus, Jeff Koons, Rothko, Éditions Montparnasse, 60 min. env., de 17 € à 20 €.
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Quatre excellents documentaires, un seul regret
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°589 du 1 mars 2007, avec le titre suivant : Quatre excellents documentaires, un seul regret