Les déchets peuplent notre quotidien. Partout nous entassons, jetons et recyclons ces objets et matériaux jugés sans intérêt et sans valeur. Pourtant, ne sont-ils pas la trace, la mémoire de notre existence ? Ne peut-on pas penser qu’à travers le rien, on puisse représenter le tout ? Les artistes du XXe siècle l’ont entendu ainsi. Sous forme d’accumulation, de transformation, d’assemblage, de compression, leurs œuvres se sont attachées à dévoiler la « beauté du laid ». Le livre de Léa Vergine en témoigne. Les récits d’artistes qui le composent aussi. Le risque ? que les déchets trouvent désormais grâce aux yeux du lecteur et qu’il ne veuille plus s’en défaire.
Léa Vergine, Quand les déchets deviennent art, Skira, 15 €.
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Pour une histoire du détritus
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°595 du 1 octobre 2007, avec le titre suivant : Pour une histoire du détritus