Ouvrir le catalogue, le lire et fermer les yeux pour visualiser l’accrochage qui n’aura pas eu lieu… Victime de la pandémie de Covid-19, l’exposition « Plein air, de Corot à Monet », au Musée des impressionnismes Giverny, promettait d’être passionnante.
Heureusement, il reste son catalogue. Dirigé par Marina Ferretti-Bocquillon, éminente spécialiste de l’impressionnisme et de sa période « post »,ce dernier est un ouvrage important sur le sujet. Apparu au XIXe siècle grâce aux innovations techniques qui permettent d’alléger le matériel des peintres (le tube de couleur, la toile préparée, l’aquarelle…), le « plein air » définit ces œuvres peintes hors de l’atelier, sur le motif. Les impressionnistes en sont les champions, ce qui ne signifie pas qu’ils furent les premiers, ni les seuls. La quête du réel, ce désir de capter les sensations visuelles offertes par la nature, apparaît au XVIIIe pour s’épanouir plus tard sous différentes écoles, à l’instar des macchiaioli, ces « impressionnistes » italiens. Dans une mise en page aérée, élégamment colorée, Plein air, de Corot à Monet raconte l’histoire du genre, où l’on y rencontre Boudin, Constable, Turner, Daubigny…, sans oublier le maître absolu : Monet.
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Plein air
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Plein air