Le 24 décembre 2007, Bamako se vidait de ses visiteurs, amateurs et professionnels de l’image venus du monde entier. L’heure était au décrochage des Rencontres africaines de la photographie, cette biennale devenue une institution au fil des ans.
L’édition 2007 des Rencontres, VIIe du nom, a témoigné cette fois encore de la vitalité et de l’éclectisme de la photographie et – c’est une nouveauté – de la vidéo africaine. Son catalogue, aux éditions Marval, se veut d’ailleurs la démonstration de ce qu’il n’existe pas une, mais plusieurs photographies africaines. De la mise en scène de sa propre image par Samuel Fosso aux collages de Sammy Baloji montrant d’anciens esclaves dans des mines contemporaines, l’expression africaine est plurielle et, signe de la diaspora, multinationale. Ainsi la vision d’Oduro-Idriss sur Londres n’est-elle pas différente, finalement, de celle d’un Britannique.
Parallèlement, les éditions GwinZegal, en Bretagne, rendent hommage au plus bamakois des photographes, Malik Sidibé, avec un somptueux portfolio qui, sous sa couverture toilée, montre une sélection inédite des portraits réalisés par l’artiste à Bamako. Découvert lors des premières Rencontres de Bamako en 1994, Malik Sidibé obtenait en 2007 un Lion d’or de la biennale de Venise tandis qu’il séjournait dans le Finistère. Une autre preuve de la pluralité africaine...
Bamako 2007, éditions Marval, 272 p., plus de 200 ill., 30 €. Malik Sidibé, Bagadadji, avec un essai de Florian Ebner, éditions GwinZegal, 56 p., 40 €.
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Photographies africaines
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°600 du 1 mars 2008, avec le titre suivant : Photographies africaines