La collection beaux-arts histoire a pour vocation de rééditer des ouvrages anciens qui n’étaient plus disponibles. Ici, il s’adit d’un écrit du XVIIIe siècle rédigé par Antons Raphaël Mengs (1728-1799), peintre, dessinateur et théoricien allemand.
Mengs fut peintre aux cours de Saxe et d’Espagne, contribua au développement des nouvelles théories néoclassiques en prônant un retour à la simplicité et à la noblesse antiques. Cet ouvrage, il le rédige pour sa propre gouverne afin de pouvoir définir la beauté et le goût. Mais sous la pression d’un tiers, il accepte de le publier, pensant qu’il pourrait être bénéfique aux jeunes artistes qui le liront. Il justifie le choix de l’anonymat dans sa préface : « Je n’ai pas voulu le faire précéder de mon nom, parce qu’écrire n’est point mon métier, et parce que je veux m’épargner la critique des bavards qui éventuellement ne comprendraient pas cet écrit. » L’écriture très recherchée, typique du Siècle des Lumières, et la profondeur de la réflexion apparentent cet ouvrage à un essai philosophique.
A. R. Mengs, Pensées sur la beauté et le goût dans la peinture, éd. ENSBA, 70 p., 60 F, ISBN 2-84056-080-1.
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Pensées sur la beauté
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Pensées sur la beauté