ÉTUDE. Ces dernières années, les services chargés de la préservation du patrimoine ont mené différentes campagnes thématiques d’étude et de protection.
L’une d’elles porte sur l’architecture balnéaire. Avec plus de 5 500 kilomètres de côtes, le littoral français constitue en effet depuis le XVIIIe siècle, date du retour du goût pour les bains de mer, un des terrains de jeux privilégiés des architectes. Les bords de mer, zones parfois quasiment vierges, ont ainsi été le laboratoire de styles nouveaux et éclectiques : demeures Belle Époque, manoirs néogothiques, casinos Art déco et même de surprenants lotissements futuristes.
La première synthèse consacrée à ce sujet fait l’objet d’une vaste publication, largement documentée. Avec près de cinq cents illustrations, cet ouvrage scientifique, aux textes clairs et agréables à lire, présente une documentation et une analyse sans précédent. Mais au-delà de l’étude architecturale, ce livre décrypte un phénomène de société :l’évolution du loisir, de privilège réservé à une élite à l’émergence du tourisme de masse. Ainsi, à travers une étude des édifices, des décors mais également de la profonde modification des paysages, c’est la transformation des pratiques sociales que ce livre retrace en filigrane.
Bernard Toulier, Villégiature des bords de mer, architecture et urbanisme XVIIIe-XXe siècle, Éditions du Patrimoine, 400 p., 60 euros.
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Patrimoine balnéaire
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°635 du 1 mai 2011, avec le titre suivant : Patrimoine balnéaire