BEAU LIVRE. La nécropole vaticane et le tombeau de saint Pierre sont le sujet du quatrième volet d’une série consacrée par les éditions Hazan au Vatican.
Fruit d’une collaboration entre un archéologue, un topographe et le responsable de la nécropole, les textes sont d’une précision scientifique tout en s’attardant sur l’intérêt social de ces tombes. Ce territoire des morts, conservé et muséifié sur place, y est analysé comme un moyen de « mieux comprendre la ville des vivants ». Le Vatican, où se multipliaient les sépultures, était situé en périphérie de la Rome antique, marquant une distinction nette entre monde des morts et monde des vivants. Les rituels funéraires des Romains avaient pour but d’assurer cette même séparation. Mais au-delà de cette unité, les riches décors aux couleurs préservées du soleil reflètent des rapports à la mort très divers en fonction des familles. D’un point de vue historique, ces décors témoignent du passage de la Rome païenne à la Rome chrétienne, opéré dans les premiers siècles de notre ère. Le tombeau le plus célèbre y est celui de saint Pierre, massacré puis enterré au Vatican à l’endroit même où fut ensuite érigée une basilique portant son nom.
Paolo Liverani, Giandomenico Spinola, Piero Zander, Vatican, la nécropole et le tombeau de saint Pierre, Hazan, 352 p., 79 euros.
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Paolo Liverani, Giandomenico Spinola, Piero Zander, Vatican, la nécropole et le tombeau de saint Pierre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°632 du 1 février 2011, avec le titre suivant : Paolo Liverani, Giandomenico Spinola, Piero Zander, <em>Vatican, la nécropole et le tombeau de saint Pierre</em>