Orlan fait irruption dans le milieu de l’art contemporain en 1977 avec Le Baiser de l’artiste– « Dans ma vie, il y a un avant et un après » cette performance, écrit-elle – et, auprès du grand public dans les 1990, avec ses « opérations chirurgicales-performances ».
Dans l’autobiographie que l’artiste fait paraître dans la collection « Témoins de l’art » chez Gallimard, ces deux épisodes font chacun l’objet d’un chapitre, deux chapitres donc sur les quarante que compte l’ouvrage. Car Orlan, ici, dit tout de sa vie et de son travail : ses voyages initiatiques en Afrique, sa timidité vaincue par le théâtre, son avortement, ses crises d’urticaire, son procès avec un galeriste italien et sa rencontre avec la galerie Ceysson & Bénétière (qui la représente aujourd’hui), sa passion pour les chapeaux, etc. Passé un premier sentiment d’agacement à la lecture de ce témoignage logorrhéique aux formules maladroites, le lecteur se trouve rapidement emporté par la sincérité du texte, son honnêteté, sa bienveillance, son humour aussi. Plus qu’un simple récit de vie donnant les clés d’une œuvre qui a bousculé ces cinquante dernières années, Strip-Tease ouvre les portes de l’intimité de l’artiste : comment elle pense, vit, crée. Un témoignage au plus proche de la création.
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Orlan, strip-tease
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°746 du 1 septembre 2021, avec le titre suivant : Orlan, strip-tease