Convoquant aussi bien Heidegger et Arendt que les artistes Robert Smithson et Lara Almarcegui, BruceBégout s’attache dans ce livre à démontrer comment le capitalisme produit des bâtiments « consommables », des gravats plutôt que des ruines.
Volontairement anticapitaliste, l’ouvrage dénonce les zones urbaines où le présent dévore le passé, où les bâtiments vivent moins vieux que les hommes et où ceux-ci n’ont plus d’ancrage temporel. Malgré un style parfois ardu, l’auteur livre une analyse passionnante sur la société actuelle vue à travers l’architecture.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Obsolescence des ruines
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°757 du 1 septembre 2022, avec le titre suivant : Obsolescence des ruines