En 2016, Nina Ferrer-Gleize décide de faire de la ferme de son oncle, au nord de l’Ardèche, le terrain d’une thèse dans le cadre d’un doctorat de création.
De ce travail est né un livre, véritable refonte de la manière de parler du monde et du travail paysans. La photographe-chercheuse y combine réflexions sur les différentes représentations de ce monde, à travers la peinture, la littérature et la photographie du XIXe siècle à nos jours, et sa propre représentation du quotidien de son oncle Jean-Louis Gleize, éleveur laitier. Aucune nostalgie dans le propos, à la différence de Raymond Depardon, mais un désir d’élaborer une autre forme d’écriture, par le croisement de disciplines artistiques et des sciences humaines et sociales, et d’autres symboles que la meule de foin pour parler du quotidien d’une ferme moderne et d’une histoire familiale avec son lot de questionnements. Les retranscriptions des déplacements de son oncle qu’elle a équipé d’un GPS forment ainsi d’énigmatiques dessins, tandis que l’inventaire photographique des animaux et outils de la ferme développe d’autres métaphores convoquant, non sans humour, pratiques anciennes et actuelles.
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Nina Ferrer-Gleize
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°764 du 1 mai 2023, avec le titre suivant : Nina Ferrer-Gleize