Éditée à l’occasion de leurs expositions simultanées à Paris (Musée d’art moderne/couvent des Cordeliers) et au Musée national d’art d’Oslo, la première monographie d’Oliver Payne et Nick Relph est un livre d’artiste qui répond assez justement aux sentiments de rage et de grâce exprimés dans leurs travaux vidéos.
Nouveaux héros de la scène britannique, les deux très jeunes gens signent un ouvrage qui prend la forme d’un herbier, orné sur sa couverture d’une variété de plante apparue dans les années 1970 en milieu urbain. Titrée d’un slogan ironiquement emprunté à Bill Gates (« We don’t have the option of turning away from the future ») et détournant sans ambages la marque Taschen sur sa page de garde, l’ouvrage compte, outre un texte d’Andreas Kroksnes sur les stratégies d’appropriation des artistes et un entretien des artistes par Hans Ulrich Obrist, une sélection de clichés pop et acides, fragments d’une subculture en jachère.
Nick Relph & Oliver Payne, Taschen, Kerber Verlag, 126 pages, 26,80 euros.
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Nick Relph & Oliver Payne, « Taschen »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°191 du 16 avril 2004, avec le titre suivant : Nick Relph & Oliver Payne, « Taschen »