Les poèmes et les peintures de N. Scott Momaday ont le souffle du vent de la plaine, l’éclat du tonnerre, le silence profond des canyons.
Son roman La Maison de l’aube, qui raconte avec puissance et poésie l’histoire d’un Indien cherchant son chemin entre la culture dont il a hérité et le monde contemporain, unique texte amérindien récompensé par le Prix Pulitzer, en 1969, vient d’être retraduit en français aux éditions Albin Michel. À cette occasion, sa traductrice, Joëlle Rostkowski, nous fait découvrir dans son essai N. Scott Momaday et le sens du sacré la quête mystique, poétique, picturale de celui dont le père fut aussi un peintre reconnu. « Si je trouvais les mots / Je dirais la lumière éclatée du soleil / Je serais la voix du ciel nocturne », écrit N. Scott Momaday dans l’un de ses poèmes. Et l’on découvre que la lumière éclatée pour laquelle il cherche les mots devient du jaune, du bleu, du rouge, et que dans le ciel nocturne, se détache un bouclier amérindien, dont Momaday, nommé Artiste pour la paix par l’Unesco en 2004, réinvente le symbolisme, dans une perspective contemporaine et universelle. Une œuvre solaire.
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N. Scott Momaday
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°740 du 1 janvier 2021, avec le titre suivant : N. Scott Momaday