« C’est mon ami Ange Leccia qui m’a donné l’envie d’écrire sur Monet », précise Jean-Philippe Toussaint, Ange Leccia dont l’œuvre (D’)Après Monet est présentée jusqu’au 5 septembre au Musée de l’Orangerie.
Et c’est dès l’incipit que l’écrivain expose son ambition : « Je veux saisir ce Monet là, à cet instant précis où il pousse la porte de l’atelier dans le jour naissant encore gris. » Nous sommes en 1916, année au cours de laquelle Monet se rend depuis quelques mois, chaque matin, dans le grand atelier qu’il s’est fait construire en haut de son jardin de Giverny pour travailler aux Nymphéas. Suivre donc le peintre à cet instant précis, au fil des ans, jusqu’en 1926, année de sa disparition, et découvrir en seulement neuf paragraphes, introduits chacun par cet instant précis éclairé légèrement différemment à chaque fois, l’esquisse des dix dernières de la vie du peintre, brossées par traits légers. Un récit court pour une réflexion pénétrante sur le face-à-face avec la peinture d’un homme qui a basculé dans la vieillesse, mais qui ne pense qu’à une seule chose, chaque jour, se remettre au travail.
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Monet
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Monet