L’éclairage comme allégorie moderne chez Michel Verjux, le merveilleux réactivé par Hubert Duprat, la poétique célinienne de Richard Fauguet, les figures du désœuvrement dans l’œuvre de John M. Armleder ou encore l’incroyance hissée au rang de religion par François Morellet sont quelques-unes des hypothèses de travail de Christian Besson pour ses études monographiques.
S’engageant dans une réévaluation du genre, celui-ci a compilé une sélection de ses essais sur des œuvres contemporaines – présentant un « air de famille » – sous l’intitulé Abductions. La méthode abductive, explique l’auteur dans le chapitre qui clôt l’ouvrage, emprunte à Charles Peirce et à Umberto Eco pour parvenir à la description d’un « monde possible ». C’est le modèle de l’encyclopédie, mieux, d’une portion de l’« encyclopédie globale virtuelle » – et sa structure ouverte faite de renvois multiples –, ou encore l’image du cabinet de curiosités, qui sont les mieux à même de rendre compte de l’espace mental que crée l’œuvre, mais aussi le regard critique et historique.
Christian Besson, Abductions. L’œuvre et son interprétant, éd. du Mamco, Genève, 2006, env. 25 euros, ISBN 2-940159-37-8
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Mondes possibles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°243 du 22 septembre 2006, avec le titre suivant : Mondes possibles