MONOGRAPHIE. Claude Rutault est connu pour ses toiles qui se fondent dans les murs. Mais comme l’explique Michel Gautier, conservateur au Centre Pompidou, l’organisation de ses toiles fait référence à des maîtres de la peinture ou à des cinéastes. L’artiste a construit son œuvre sur la question de la peinture et de ses significations.
Dès 1973, il choisit l’adéquation chromatique de la toile et du mur. Ancrées dans l’art conceptuel, ces Définitions/méthodes (d/m) sont des écrits qui précèdent toute peinture. Rutault ira jusqu’à suivre la deuxième proposition de Weiner formulée en 1968, qui consiste à faire réaliser des œuvres par d’autres personnes que lui. Rutault a ainsi travaillé à la démystification de l’œuvre d’art en effaçant la frontière entre le bel art et la peinture de bâtiment.
Michel Gautier signe le texte très complet de ce nouveau livre monographique en considérant l’œuvre de l’artiste, ses influences, et en établissant des parallèles avec ses contemporains… Un entretien avec Marie-Hélène Breuil apporte un complément vivant à l’ouvrage en donnant la parole à l’artiste qui a ici l’occasion de se raconter.
Michel Gautier et Marie-Hélène Breuil, Claude Rutault,Flammarion, 240 p., 40 euros.
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Michel Gautier et Marie-Hélène Breuil, Claude Rutault
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°635 du 1 mai 2011, avec le titre suivant : Michel Gautier et Marie-Hélène Breuil, <em>Claude Rutault</em>