ESSAI. Le portrait photographique jamais réalisé de Chateaubriand est le point de départ de cette « expédition » biographique chez l’auteur des Mémoires d’outre-tombe.
Il est, dit Michel Crépu, la cause de l’oubli de ce « romantique anti-romantique ». « Ce qui nous manque ? écrit le directeur de la Revue des deux mondes, ce que Nadar a fait avec Baudelaire » : plusieurs portraits – un aurait suffit – qui auraient sorti le royaliste des chimères de l’histoire. Mais voilà, Chateaubriand, mort en 1848 – à l’âge de 80 ans – est déjà d’un autre temps. Balzac, présent à l’enterrement de son aîné et qui mourra deux ans après lui, l’avait-il pressenti en se faisant photographier la main sur le cœur par Bisson en 1842, mimant en cela le portrait qu’avait peint Girodet du vicomte en 1808 ?
Essai sur Chateaubriand, Grasset, 228 p., 17,50 €.
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Michel Crépu - « Le Souvenir du monde »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°640 du 1 novembre 2011, avec le titre suivant : Michel Crépu - « Le Souvenir du monde »