PARIS
Un seul ouvrage sur la vie et l’œuvre de Michel Buffet existait : le sien, Profession : designer industriel (1999).
Guillemette Delaporte, spécialiste du design, pallie ce manque et signe une monographie sur le designer octogénaire. Préfacée par le cinéaste Alain Fleischer, celle-ci retrace sa carrière en six parties chrono-thématiques, toutes illustrées de croquis et de photographies. D’abord créateur de mobilier, Michel Buffet multiplie les projets. Citons celui du stand d’exposition pour L’Œil en 1959 et ses lampes blanches en tôle d’acier, réalisées au début des années 1950 et récemment rééditées. Cet ouvrage les célèbre, de l’applique murale B206 (1953) en couverture au dernier chapitre « Des luminaires pour le XXIe siècle ». Pourtant, c’est bien davantage dans ce qui s’appelle alors « l’esthétique industrielle » que le designer fait carrière. Dès 1956, au sein de la communauté esthétique industrielle, puis avec sa propre agence, il transforme l’art de vivre dans les transports. Ses études se succèdent, du Concorde aux stations-service en passant par le métro de Caracas. Ce livre compte donc plus d’une vertu : son exhaustivité, ses textes (bilingues) éclairants, mais, par-dessus tout, sa (re)découverte d’un pionnier du design méconnu du grand public.
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Michel Buffet
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°721 du 1 mars 2019, avec le titre suivant : Michel Buffet