CORRESPONDANCE. Ce n’est pas au jour le jour, mais presque. C’est à la trace, en tout cas, que les cinq cent dix-huit lettres de cette correspondance – bilingue et complète – nous permettent de suivre Michel-Ange, de 1496 à 1564, des balbutiements jusqu’au point final.
Des lettres follement simples qui donnent juste à lire une voie sinueuse, souvent heurtée. Qui donnent à entendre une voix éteinte, souvent étreinte. Et, à Laurent le Magnifique, à Buonarroto le frère ou à Tommaso l’aimé, Michel-Ange dit tout, livre tout. Poésie que cette prose quotidienne faite d’affaires que l’on liquide et de comptes que l’on solde, de douleur et de beauté, de misère et de burlesque. Ici, c’est la vie, celle qui, jour après jour, se consomme et se consume. Splendidement.
Michel-Ange, Carteggio/Correspondance,(présentation, traduction et notes d’Adelin-Charles Fiorato), Les Belles Lettres, 2 vol., 262 p. et 276 p., 75 euros.
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Michel-Ange, Carteggio/Correspondance
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°635 du 1 mai 2011, avec le titre suivant : Michel-Ange, <em>Carteggio/Correspondance</em>