ESSAI. Derrière un titre racoleur, Cézanne et l’argent, se cache un texte inspiré sur les conditions financières du maître d’Aix qui vécut grâce à la rente mensuelle de 200 francs que lui attribua son père jusqu’à ce que celui-ci découvre l’existence de Madame Cézanne et du petit Paul.
Si le peintre n’a pas rencontré le succès qu’il espérait auprès des circuits officiels, il n’a pas non plus obtenu l’adhésion des collectionneurs, à de rares exceptions près, comme la vente pour 200 francs de la Maison du pendu lors de l’exposition impressionniste de 1874. Il faudra donc attendre Vollard, qui raflera tous les Cézanne de la vente Tanguy à des prix s’échelonnant entre 95 à 215 francs – contre 3 000 francs pour un Monet –, pour que le marché se réveille.
RMN, 142 p., 9,90 €.
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Maryline Assante di Panzillo, « Cézanne et l’argent »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°644 du 1 mars 2012, avec le titre suivant : Maryline Assante di Panzillo, « Cézanne et l’argent »