BIOGRAPHIE. La vie de Marie Laurencin, artiste de la modernité au caractère enjoué, inattendu et volontiers primesautier, défile au rythme d’un récit sensible et enlevé.
Parisienne au teint mat et aux cheveux crépus mais aux origines normandes, elle joue d’emblée de sa singularité et l’impose. Gertrude Stein la trouve à la fois très intéressante et étrange , et Guillaume Apollinaire, avec lequel elle vit une passion de cinq ans, est son plus fervent admirateur et critique.
Marie Laurencin ne cesse de fasciner, dans la bohème de Montmartre, le cercle des artistes très misogynes du Bateau-Lavoir regroupé autour de Picasso. Comme muse, elle y est adopt[ée] et non considér[ée] comme une des leurs, encore moins leur égale […]. Pourtant, elle est une des rares femmes, sinon la seule, à les fréquenter d’aussi près. Comme artiste, elle obtient la reconnaissance pendant les Années folles aux côtés d’autres figures féminines de cette époque : Colette, Coco Chanel, Suzanne Lenglen, Joséphine Baker… Jusqu’à la consécration en 1923 pour la création du rideau de scène et des costumes du ballet Les Biches commandés par Diaghilev.
Editions Pygmalion, 320 p., 22,90
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Marie Laurencin, une vie de bohème parisienne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°648 du 1 juillet 2012, avec le titre suivant : Marie Laurencin, une vie de bohème parisienne