Des beautés suédoises qui peuvent laisser froid.
PREMIER ROMAN - Léa est galeriste d’art, Laura est écrivain, Mia est danseuse. Toutes les trois sont belles, elles le savent et en jouent. Mais toutes les trois sont aussi liées à Siri, une photographe qui ne recule devant rien pour exprimer son art. De Paris à Stockholm, leurs destins se croisent dans ce livre qui dépeint un monde où apparence n’est pas synonyme de bonheur.
Beautés volées est le premier roman de Mara Lee, jeune poétesse et essayiste suédoise – elle est née en 1972 – qui a fait de la passion féminine son thème de prédilection. Elle-même photographe, diplômée des Beaux-Arts, elle prend un malin plaisir à disséquer le petit monde des artistes et des galeries. Son objectif : faire ressentir au lecteur les souffrances et les désirs de ses héroïnes. Il en découle un style âpre et parfois haché, privilégié à une intrigue un peu légère.
Au Danemark, Beautés volées a été élu roman de l’année. Toutefois, si le lecteur de l’édition française n’accroche pas dès le début, ce pavé psychanalytique de 500 pages risque fort de devenir un interminable voyage… au bout de l’ennui.
Mara Lee, Beautés volées, Albin Michel, 500 p., 22 e.
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Mara Lee, Beautés volées
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°626 du 1 juillet 2010, avec le titre suivant : Mara Lee, <i>Beautés volées</i>