Dès l’introduction, on apprend que l’Islande est le pays où l’on dénombre le plus grand nombre de musées par habitant.
Soit 265, pour une population de 330 000 âmes. Plus étonnant encore : la plupart ont vu le jour au cours des vingt dernières années. De quoi inspirer à l’Américaine A. Kendra Greene, artiste et critique d’art, un étonnant récit de voyage à la découverte des collections publiques et (surtout) privées de l’île. La plus célèbre d’entre elles se trouve au Musée phallologique islandais, où Sigurdur Hjartarson a accumulé toutes sortes de pénis – y compris humains. Mais il y a aussi la collection de pierres et minéraux réalisée tout au long de sa vie par Petra María Ljósbjörg et, plus loin, les musées du hareng, de la sorcellerie ou du monstre marin, nés de la crise économique qui a frappé le pays et orienté ses habitants vers le développement du tourisme. Sans compter ces lieux poétiques que sont le Musée de l’histoire qu’on m’a racontée, celui des numéros de dressage de mouettes ou celui de l’obscurité… Grâce à un récit subjectif et fouillé, écrit au plus près des lieux visités et de ceux qui les animent, Kendra Greene n’examine pas seulement les notions de musée et de collection. Elle brosse aussi un portrait sensible et contrasté de l’Islande, dont on découvre grâce à elle l’histoire et la géographie singulières.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’île aux trésors
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°774 du 1 avril 2024, avec le titre suivant : L’île aux trésors