Lassé de sa vie parisienne et en perpétuelle recherche d’évasion, le peintre Paul Gauguin (1848-1903), sans le sou, quitte sa famille pour s’établir au Pouldu, dans le Finistère.
Il s’installe dans l’auberge tenue par Marie Henry et se lie d’amitié avec d’autres artistes qui investissent peu à peu le lieu : Meyer de Haan, Paul Sérusier, Charles Filiger et plus tard Émile Bernard. Même si, artistiquement, Gauguin trouve en ces lieux sauvages une source d’inspiration salvatrice, sa situation économique demeure précaire, lui qui était auparavant agent de change à la Bourse de Paris. On découvre dans cette auberge atelier, nommée la Buvette de la plage, une richesse picturale où les peintres ont recouvert les murs, les portes, les plafonds, d’œuvres figuratives colorées. Gauguin peint frénétiquement des toiles devenues aujourd’hui des chefs-d’œuvre du post-impressionnisme. On pense à La Vague (1888) vendue aux enchères 31,5 millions d’euros en 2018 chez Christie’s, et d’autres toiles saisissantes (L’Autoportrait au Christ jaune, 1890, Madeleine au Bois d’Amour, 1888).
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L’étape bretonne de Gauguin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°779 du 1 octobre 2024, avec le titre suivant : L’étape bretonne de Gauguin