Le tapa, feutre d’écorce battue, est un type d’étoffe malléable non tissé, utilisé pour la confection de vêtements, couvertures, voiles de bateaux, masques et objets de culte, voire pour le revêtement de parois d’habitation, la décoration.
Les éditions Skira consacrent un ouvrage à cette production millénaire (une des plus anciennes), probablement introduite en Océanie par les peuples migrateurs de la culture Lapita et reprise dans le sud de la Chine il y a plus de 5 000 ans.
Les tapas océaniens furent découverts au XVIIe siècle. Rapportés par des voyageurs comme le capitaine James Cook (1728-1779) ou Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), les plus belles pièces connues sont aujourd’hui conservées dans des musées ethnographiques européens. Symbolisant la fertilité et la fécondité, l’eau, les nuages, le soleil, les étoiles ou les mystères de l’univers, les motifs peints qui les recouvraient témoignent des sociétés tribales dont les tapas étaient issus.
Emmanuel Anati, L’Art du tapa. Étoffe pour les dieux, étoffe pour les hommes, éditions l’Insolite, Paris, 2005, 192 p., 39 euros, ISBN 2-916054-02-2.
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Les multiples possibilités du tapa
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°231 du 17 février 2006, avec le titre suivant : Les multiples possibilités du tapa