PARIS
De deux suicides faire une parole de vie, de deux absences faire une rencontre, de deux arts faire un témoignage.
De deux esprits, emmenés dans la tourmente de leur jeunesse, faire un éternel humain. Un cri de l’être face à rien que quelques lettres effacent bien. Violenté, ce qui surprend quand on repose le livre sur un coin de table après l’avoir lu, c’est le vide de mots dans lequel se présente la vie à nu. Et du contraste apparu, là, combien de l’humain l’esprit tente de tout remplir. Chaque interstice et tous les blancs du temps qui passe et de l’espace. Mettant en culture à chaque trait, comme à rebours, à chaque signe, la fleur vénéneuse de son fruit en son jardin. L’esprit. Ramenant les étoiles à être contemplées, dans le champ infini de sa liberté, de sa cellule et de ses barreaux.
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Les étoiles meurent d’elles-mêmes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°719 du 1 janvier 2019, avec le titre suivant : Les étoiles meurent d’elles-mêmes