RECUEIL ILLUSTRÉ. Le Caravage ne voulut pas d’élèves, rappelle Jean-Pierre Cuzin, l’auteur de ce recueil d’articles sur les caravagesques français, mais son influence fut immense au cours de la première moitié du xviie siècle.
Il est vrai que Rome, à cette époque, est un peu le Paris du début du xxe siècle : toute l’Europe s’y retrouve. Simon Vouet, Georges de La Tour, les Frères Le Nain s’inscrivent plus ou moins directement dans la nouvelle manière de Merisi.
Alors, un livre de plus sur les « suiveurs » du Caravage ? Oui et non, puisqu’il s’agit, on l’a dit, d’un recueil d’articles ou de notices de catalogues écrits par ce grand spécialiste de la période, sur une trentaine d’années. On suit ainsi pas à pas la recherche en histoire de l’art centrée sur le délicat problème des attributions. Il y a évidemment de nombreuses redites d’un article à l’autre, et c’est finalement tant mieux, car on mémorise ainsi mieux les axes de cette recherche. L’auteur va même jusqu’à commenter ses propres écrits en soulignant parfois leurs insuffisances et inélégances. C’est passionnant, ça se lit facilement et l’iconographie abonde.
Figures de la réalité, caravagesques français, Georges de La Tour, les frères Le Nain…,Hazan, 350 p., 55 euros.
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Les caravagesques français à travers trente ans d’étude
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°633 du 1 mars 2011, avec le titre suivant : Les caravagesques français à travers trente ans d’étude