C’est un monde disparu qu’a immortalisé Pannonica de Koenigswarter dans les années 1960 : celui des « cool cats », ces musiciens de jazz que la baronne, née Rothschild, a hébergés dans sa maison face à Manhattan.
Femme libre, Pannonica a mis sa grande fortune au service du jazz, qu’elle aimait autant que ceux qui le jouaient. Nombreux sont ceux qui lui ont dédié un morceau. Un jour, Pannonica a eu l’idée de demander à ces musiciens, noirs pour l’essentiel, d’exprimer trois vœux. On se souvient de la réponse de Miles Davis. Un seul vœu : « Être blanc ». Pannonica a tiré des « polas » de ses protégés pour en faire un livre, pour lequel elle a tapé les textes à la machine et collé les photos dans un carnet avec des morceaux d’adhésif. Ce livre, Les Musiciens de jazz et leurs trois vœux a été édité il y a quelques années au plus proche de l’original. Aujourd’hui, vient de paraître un second volume, L’Œil de Nica, qui réunit d’autres polas, avec les musiciens, leur drôle de vie de jazzmen mais aussi de très belles vues de New York. D’une élégance folle, comme elle.
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Le monde du jazz en polas
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°770 du 1 décembre 2023, avec le titre suivant : Le monde du jazz en polas