La toile, c’est le miroir de l’homme ; là où l’artiste peint un visage ami, celui d’un mécène ou d’un modèle ; là où il se peint parfois lui-même en s’observant dans le miroir.
Dans ce livre qui échappe à tous les genres connus, l’écrivain et galeriste Jean Frémon se met en quête du « portrait » à travers les âges, dans une succession de récits plus ou moins courts où l’on croise Bernin, Dürer, Flaubert, Hockney, Giacometti, Matisse, Plotin,Valéry et tant d’autres. De cet entrechoquement sans ordre d’histoires et de légendes, l’auteur, à la manière d’un poète, fait naître l’une des plus belles définitions du portrait que l’on puisse lire, une définition qui s’approche au plus près de la peinture. « Nous nous efforçons, naïvement, de faire parler les tableaux. Nous avons tort, écrit Jean Frémon. C’est par ce qu’ils refusent, autant que par ce qu’ils offrent, qu’ils nous séduisent. Et c’est par ce qu’ils ne disent pas mais que nous sentons qu’ils recèlent sans être pour autant capables de le définir, que leur pouvoir sur nous s’affirme et dure. »
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Le miroir magique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : Le miroir magique