Lorsque Demba et Matthieu se rencontrent un peu par hasard, au cours d’une soirée étrange et inattendue, un monde les sépare.
Demba est un réfugié malien. Le jeune homme a fui son pays à cause d’un traumatisme profond qui l’empêche de vivre désormais dans son pays natal. Matthieu, lui, souffre de vieillir et de traverser l’existence de plus en plus seul. Cependant, ce bourgeois parisien ne compte pas s’intéresser à Demba. « Je suis un égoïste, un égocentré. Je n’aide pas celui qui a froid », reconnaît-il avec flegme dans son for intérieur. Mais, par hasard, au cours de cette soirée, ces deux-là ont ouvert un livre et se sont trouvés face aux œuvres de Picasso. Demba est saisi par cet artiste dont il ne connaît même pas le nom. Face à son enthousiasme, Matthieu est revivifié. Une nouvelle histoire commence. Ce roman simple aux allures de conte dit les douleurs de l’existence en même temps qu’il exalte la puissance de l’art, qui guérit blessures, comble les fossés entre les êtres par son langage universel et donne la force de surmonter les épreuves et de « respirer l’existence plus facilement ».
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Le grand baobab bleu
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Le grand baobab bleu