Entrer de son vivant dans la collection prestigieuse de La Pléiade représente pour un écrivain une forme de consécration.
Il en va de même pour un photographe, quand il entre dans la collection Photo Poche, certes bien moins luxueuse et bien moins chère, mais répondant aux mêmes principes : rassembler des projets fondamentaux et d’autres tout aussi importants mais moins connus, voire inédits, afin de donner une vision d’ensemble de l’œuvre la plus juste et la plus complète. L’entrée de Stéphane Duroy (né en 1948) dans la collection n’y déroge pas. Ce principe n’en est pas moins particulièrement réussi pour cet auteur, radical dans sa pratique et son usage du médium, qui depuis 1974 construit un récit implacable sur des tragédies qui, de l’Europe aux États-Unis, ont façonné l’histoire du XXe siècle. Une introduction d’Hervé le Goff et une biographie donnent de leur côté des éclairages précieux à son parcours.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le fracas du monde
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°774 du 1 avril 2024, avec le titre suivant : Le fracas du monde