Qui sont ces oiseaux aux longs becs, ces lames, ces masques, ces êtres dont le noir de la pupille se déverse dans tout l’œil, et aux larmes sombres tatouées sur les joues ?
Que nous racontent les paysages de neige, les bois de cerfs, les longs cheveux tressés ? Récompensé par le prix Alfred Latour, qui octroie une aide financière à un artiste francophone mêlant plusieurs disciplines pour soutenir l’édition d’un livre d’art publié par Actes Sud, Augustin Rebetez nous plonge à travers cet ouvrage magistral, intitulé Le Cœur entre les dents (manifeste primitif), dans un monde onirique qui a l’intensité de l’enfance et de ses contes aussi doux que cruels. Les dessins rhizomiques, les sculptures couleur de rouille, de cheveu ou de terre, les photographies ensorcelées, les poèmes tristes de cet artiste jurassien exposé dans le monde entier parlent du monde sauvage, de l’immensité, de la solitude, de la tendresse ou de son absence. Ils nous ravissent en même temps qu’ils nous mordent le cœur.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le cœur entre les dents
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°739 du 1 décembre 2020, avec le titre suivant : Le cœur entre les dents