Embarquement immédiat pour la découverte des merveilles cachées dans les innombrables églises
de la Sérénissime, tout en révisant les étapes phares de la vie du Christ. S’il faut avouer qu’il n’y a pas que des chefs-d’œuvre parmi ces tableaux de maîtres et ces mosaïques, leur découverte a quelque chose de rafraîchissant. Chaque œuvre, ou presque, est accompagnée d’un détail, en général assez bien choisi, d’une petite notice assez intelligente mais trop courte, et d’un extrait de texte sacré en référence au sujet. Mais l’ouvrage ne tient pas ses promesses. On pouvait s’attendre à une communion plus grande entre Jésus et les lieux de son culte, mais leur séparation est manifeste. L’absence de photographies des œuvres in situ est regrettable car la plupart d’entre elles ont été élaborées spécialement pour ces églises et leur conception dépend pleinement de l’agencement des fenêtres ou de la nef. La mise en scène du sujet par rapport à son environnement réel étant pour certaines de ces peintures vénitiennes une clef de lecture, il aurait été bon de nous faire découvrir le cheminement du regard à travers les colonnades, la découverte progressive de l’œuvre à la lumière chaude du couchant, des variations de lumière qui manquent tant dans un musée. Ces subtilités nous sont suggérées mais jamais révélées. Pour cela, il ne reste plus qu’à s’envoler pour Venise et oublier sa frustration.
Le Christ, regards vénitiens, sous la direction d’Anna Fornezza, éd. Citadelles et Mazenod, 240 p., 220 ill., 450 F, ISBN 2-85088-170-8.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le Christ, regards vénitiens
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°523 du 1 février 2001, avec le titre suivant : Le Christ, regards vénitiens