L’Américain Charles Ray aura été l’un des artistes les plus provocants de la génération apparue dans les années quatre-vingt.
Après avoir revisité l’art des décennies passées avec un humour et une distance corrosive, il s’est surtout fait remarquer par des mannequins étrangement neutralisés, fantômes habités par une froideur définitive, au moment où le corps faisait sa réapparition sur la scène contemporaine avec un pathétique désespoir. Charles Ray a su gérer l’héritage surréaliste au plus près des contradictions qu’il peut susciter aujourd’hui. Le catalogue de son exposition, actuellement présentée au Whitney avant de voyager à Los Angeles et à Chicago, permet de retracer son parcours, plus atypique qu’on ne pourrait le penser a priori.
Paul Schimmel et Lisa Phillips, Charles Ray, éditions Scalo/Museum of Contemporary Art, Los Angeles, 120 p., 328 F., diffusion Inter Art. ISBN 0-914357-59-X.
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L’art comme histoire de l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°64 du 8 juillet 1998, avec le titre suivant : L’art comme histoire de l’art