Mémoires. Le titre et le sous-titre des Mémoires de John Giorno parus en 2020 aux États-Unis, Great Demon Kings, a memoir of poetry, sex, art, death and enlightenment, annonçaient plus clairement le programme que la version française.
Les souvenirs du poète (1936-2019) comportent en effet leur part d’anecdotes scabreuses sur le monde de l’art américain des années 1960 et 1970. On y croise Andy Warhol en fétichiste, Robert Rauschenberg bandant au téléphone, mais aussi William Burroughs accompagné dans ses derniers moments par l’auteur, fervent adepte du bouddhisme. Préfacé par Jean-Jacques Lebel, cet ouvrage se lit comme un témoignage – alerte – de ce que cela signifiait être un artiste gay dans l’Amérique conservatrice. C’est à Paris, au Palais de Tokyo, que se tint en 2015 l’exposition hommage « Ugo Rondinone : I love John Giorno », et c’est là également que les deux artistes se sont mariés en 2017. Ces Mémoires racontent aussi cette histoire d’amour.
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La vie joyeusement scandaleuse de John Giorno
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°597 du 21 octobre 2022, avec le titre suivant : La vie joyeusement scandaleuse de John Giorno