Né en 1738 à Ouro Preto dans les terres minières du Brésil, Antônio Francisco Lisboa, dit l’Aleijadinho, est le fils naturel d’un architecte portugais et de son esclave africaine. Il est ce qu’on appelle un mulâtre.
À 40 ans, il est atteint d’une maladie dégénérative qu’on pense aujourd’hui être la lèpre, et il perd l’usage de ses mains et sa mobilité.
Ce mal infâme ne l’empêchera pas de construire un des plus beaux chefs-d’œuvre du baroque du Brésil colonial, à savoir le sanctuaire de Congonhas do Campo non loin de sa ville natale.
Malheureusement peu connu des amateurs européens, l’Aleijadinho est un habile sculpteur du XVIIIe siècle dont le courage et la dévotion à son œuvre sont légendaires en son pays. Cet ouvrage le ramène à la juste reconnaissance qui lui est due.
Patrick Straumann, photographies de Ferrante Ferranti, L’Aleijadinho « le lépreux constructeur de cathédrales », Chandeigne, 2005, 169 p., 27,50 €.
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La vie et l’œuvre d’Aleijadinho, le « petit estropié »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°579 du 1 avril 2006, avec le titre suivant : La vie et l’œuvre d’Aleijadinho, le « petit estropié »