Essai. Avec le développement du marché de l’art et des ventes aux enchères au XVIIIe siècle, la signature du peintre sur un tableau devient un élément majeur dans la valeur de l’œuvre.
C’est à partir de cette époque que se développe un discours sur les signatures et que des spécialistes établissent des dictionnaires de monogrammes. Plus encore que dans le passé (Dürer fut à l’avant-garde), les artistes veulent se prémunir des contrefaçons en marquant leur toile de leur empreinte. La griffe du peintre atteste de l’authenticité de l’œuvre et peut même devenir une marque comme, aujourd’hui, les produits de luxe. Boucher en a été un bon exemple. À travers la signature, cet essai passionnant, dense en informations et illustré à bon escient raconte les stratégies de divers artistes (culminant avec un David qui se met en scène via son nom). Un chapitre sur les femmes artistes au temps des Lumières mérite à lui seul de se plonger dans l’ouvrage.
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La signature de l’artiste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°546 du 22 mai 2020, avec le titre suivant : La signature de l’artiste