Staline triomphant au centre d’une ville factice, à ses pieds, le peuple exalté, derrière lui, témoins de sa puissance, les bombardiers russes en formation. Cette affiche de 1936 sert le culte de la personnalité du dictateur. D’autres la précèdent ou la suivent, matérialisant comme elle l’utopie soviétique à renfort de découpages, de juxtapositions dynamiques et de jeu d’échelles.
C’est l’histoire du photomontage russe dans sa dimension politique qui nous est contée ici, de la révolution de 1917 à la mort de Staline en 1953. Mais il s’agit surtout d’un récit en images, formel et évolutif. Si les archives de la Maison de la photographie de Moscou légitiment l’existence de cet ouvrage, on aimerait en savoir plus. La frustration n’est pas loin…
J. Frydman, O. Sviblova, Une arme visuelle : le photomontage, Maison de la Photographie de Moscou, 2006, 143 p., 30 €.
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La photographie au pouvoir
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°589 du 1 mars 2007, avec le titre suivant : La photographie au pouvoir